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nous avons procédé, pour les récompenses de l'Exposition universelle, comme nous avons fait depuis plusieurs années pour celles des Expositions de la Société nationale d'horticulture de France.

Nos lecteurs trouveront donc en supplément au présent numéro de la Revue, la liste de ces récompenses, avec le nom et l'adresse des exposants, et les spécialités pour lesquelles la récompense a été accordée.

Afin de faciliter les recherches, au lieu de conserver les six classes 78 à 83, nous n'avons gardé isolément que la classe 78, la plus considérable d'ailleurs comme nombre d'exposants concernant l'industrie horticole, et nous avons fondu en une seule liste, classés par ordre alphabétique, tous les exposants récompensés des classes 79 à 83, c'est-à-dire de toute l'horticulture proprement dite.

École d'horticulture de Versailles. La rentrée des élèves à l'École nationale d'horticulture de Versailles a eu lieu, comme nous l'avions annoncé, le 1er octobre dernier. Les élèves admis en première année ont subi, à leur arrivée, un examen de classement dont voici le résultat :

1. Jouin, de Borny (Alsace-Lorraine).

2. Teissonnier, de Mondragon (Vaucluse). 3. Didier, de Romagne (Vienne).

4. Lancelin, de Mérey (Eure).

5. Ouvray, de Chissay (Loir-et-Cher).

6. Laplace, de Châtillon-sous-Bagneux (Seine). 7. Marc, de Ploufragran (Côtes-du-Nord). 8. Leroux, de Commercy (Meuse).

9. Petitot, de Verseilles-le-Bas (Haute-Marne). 10. Lelâche, de Versailles.

11. Duchène, de Pommerit-le-Vicomte (Côtesdu-Nord).

12. Dumont, de Beauzelles (Haute-Garonne). 13. Delafosse, de Mormant (Seine-et-Marne). 14. Loury, de Saint-Rémy-sur-Creuse (Vienne). 15. Réfrognet, de Dijon (Côte-d'Or).

16. Debras, de Pressoir (Somme).

17. Marty, de Mirepoix (Ariège).

18. Doudet, de Fougères (Ille-et-Vilaine).

19. Fourmanoit, de Versailles.

20. Dargent, de Bouttencourt (Somme). 21. Chenal, de Bloye (Haute-Savoie).

22. Maisonneuve, de Retournac (Haute-Loire). 23. Lerosier, de Hyères (Var). 24. Serbourdin, d'Enquin (Pas-de-Calais). 25. Lemaresquier, de Cretteville (Manche). 26. Bailliard, du Havre (Seine-Inférieure). 27. Bédène, de Rogny (Yonne).

28. Farisier, de Paris.

29. Rousseau, de Nantes (Loire-Inférieure). 30. Lecherf, de Roubaix (Nord).

31. Favrin, de Châlons-sur-Saône (Saône-etLoire).

32. Gudefin, de Ménetreuil (Saône-et-Loire).
33. Marchand, de Gonesse (Seine-et-Oise).
34. Pic, de Kimeize (Lozère).

35. Montagne, de Ricamarie (Loire).

36. Bessonnaud, de Dompierre (Haute-Vienne). 37. Piédoye, de Thiers (Puy-de-Dôme).

38. Bureau, de Coulommiers (Seine-et-Marne). 39. Jarasson, de Migné (Vienne).

40. Simonneau, de Chissay (Loir-et-Cher).

41. Christofléau, de Tours (Indre-et-Loire).

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52. Catel, de Dieppe (Seine-Inférieure).
53. Pradel, de Montauban (Tarn-et-Garonne).
54. Jouany, des Pieux (Manche).

55. Rocher, de Carignan (Gironde).
56. Borel, de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme).
57. Biron, de Sainte-Colombe-de-Peyre (Lozère).
58. Dessaule, de Paris.

Hors classement :59. Chabroux, de Paris.

Les élèves que l'École de Versailles a reçus depuis sa fondation appartiennent à 73 départements et à 12 pays étrangers.

EXPOSITIONS ET CONCOURS 1.

Concours horticoles à l'Exposition universelle. Nous rappelons que les dix premiers concours organisés à l'Exposition universelle sont terminés. Le onzième et dernier aura lieu du 18 au 23 octobre. Le programme en a été donné par la Revue horticole en 1888,

P. 142.

Paris. Du 21 au 24 novembre.- Nous rappelons qu'une exposition de Chrysanthèmes aura lieu dans l'hôtel de la Société nationale et centrale d'horticulture de France, 84, rue de Grenelle, du jeudi 21 au dimanche 24 novembre, inclusivement.

Les demandes pour participer aux concours devront être adressées à M. le Président de la Société, rue de Grenelle, 84, avant le jeudi 14 novembre.

Des concours sont ouverts pour les plus belles collections présentes en pots ou en fleurs coupées, les plus beaux spécimens de culture spéciale, les variétés nouvelles, et les plus beaux bouquets ou ornementations diverses faites avec des Chrysanthèmes.

Nécrologie: M. Jules-Albert Daniel. — Le 5 octobre 1889 est mort, à Versailles, dans sa 54e année, cet éminent jardinier bien connu dans le monde horticole. M. Jules-Albert Daniel n'était pas seulement un praticien éclairé, c'était un lettré qui possédait aussi de sérieuses connaissances scientifiques. Il fut pendant longtemps un zélé collaborateur de la Revue horticole, dans laquelle, sous le pseudonyme Jules Batise, il a publié de très-intéressants articles; aucune partie du jardinage ne lui était étrangère.

E.-A. CARRIÈRE et Ed. ANDRÉ.

1 La Revue horticole annonce les expositions générales ou partielles dont le programme est adressé aux Rédacteurs en chef, 26, rue Jacob, à Paris.

LE MEXIQUE HORTICOLE A L'EXPOSITION UNIVERSELLE

12 Stanhopea tigrina, maculata et
lata.

10 Calia Baueri.

Ayant eu la bonne fortune de posséder la | 2 Epidendrum cochleatum. liste officielle des plantes envoyées du Mexique et qui ont figuré à cette grande fète de la civilisation universelle, nous avons cru devoir publier cette liste, afin de laisser, dans les annales de l'horticulture, un souvenir de cette exposition mémorable entre toutes. Nous copions.

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8 Lycaste Deppei.

6

aromatica.

5 Masdevallia barbata.
6 Epidendrum polybulbon.
Pescatorei.

6

Plantes diverses.

оси

4 Dioon edule, troncs de 60 à 80 centimètres de circonférence.

3 Dioon edule, troncs de 80 centimètres à 1 mètre de circonférence.

3 Dioon edule, troncs de 1 mètre de tige. 7 Aralia integrifolia.

5 Beaucarnea tuberculata (terres tempé-
rées).

6 Spatiphyllum heliconioides (terres froides).
5 Ceratozamia fuscata (terres froides).
6 Heliconia psittacina (terres tempérées).
6 Fuchsia arborescens (terres tempérées).
7 Aralia multifida.

3 Coccoloba macrophylla.

2 Begonia vitifolia (terres tempérées). multifida (terres tempérées).

2

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sanguinea (terres froides).

multiflora (terres froides).
velutina (terres froides).

1 Anthurium coriaceum (terres froides).

12 Aphelandra Brongnartii (terres tempé

rées).

3 Heliconia elegans (terres froides).

2 Laurus Camphora mexicana (quecholahuacate) (terres tempérées).

4 Anthurium gracile.

3 Philodendron lineare.

2 Æchmea fulgens.
2 Bromelia Karatas.

12 Yucca gloriosa.
30 Agave Salmiana.

30

mexicana.

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50 Pilocereus senilis de toutes forces.

25 Opuntia variés.

100 Mamillaria variés.

50 Echinocactus en 12 espèces.

Rappelons qu'à Paris, au Champ-deMars, ces plantes étaient dispersées dans le

gazon formant enclos autour du monument | plus curieuses, et couverte de longs poils élevé par le Mexique. Seules, les Agave Salmiana et mexicana, de dimensions relativement gigantesques, et qui avaient été envoyées afin de donner une idée de la fabrication du Pulqué, sorte de boisson alcoolique analogue à notre eau-de-vie, étaient placées par derrière le monument.

Faisons aussi observer que, parmi toutes ces plantes, remarquables par leur beauté, leur rareté, etc., il en est beaucoup qui, de toute beauté et de dimensions rares, rereprésentent des sujets uniques, comme jamais on n'en avait vu en France. Citons, entre autres, un Pilocereus senilis, qui, à sa base, mesurait 20 centimètres de diamètre, et 50 centimètres à 2 mètres environ de hauteur. A ce point, il avait été greffé avec une forme monstrueuse de cette même espèce qui formait une tête énorme. Cette plante était partiellement dépourvue de poils, et en présentait, au contraire, çà et lå sur divers points de sa surface, ce qui produisait de singulières oppositions. Quant à la partie greffée, qui était une variété acaule, très-ramifiée, elle était des

gris-bruns. A la base du pied mère s'élevait un jeune drageon haut d'environ 50 centimètres, et qui, partiellement aussi, était couvert de longs poils gris-bruns. Un autre sujet de cette même espèce de Pilocercus mesurait 2m 30 de hauteur; sa tige, simple dans toute sa longueur, très-régulièrement fusiforme, et qui, à sa base, n'avait pas moins de 15 centimètres de diamètre et 25 centimètres vers son milieu, était très-régulièrement sillonnée dans toute sa longueur et complètement dépourvue de poils; elle n'en présentait même aucun vestige. Une autre espèce, également trèsremarquable pour ses dimensions vraiment extraordinaires, appartenait au genre Echinocactus, à l'E. cornigerus, très-probablement. C'était comme une véritable borne mesurant 1 mètre de hauteur sur un diamètre de dimensions à peu près semblables. Ces sujets, et beaucoup d'autres analogues, disséminés çà et là, faisaient encore ressortir l'intérêt de l'ensemble, déjà si remarquablement beau. E.-A. CARRIÈRE.

HYPERICUM MOSERIANUM

Arbuste glabre, de 1 mètre à 1m50 de hauteur, à rameaux nombreux, dressés, puis étalés en dehors ou légèrement retombants, cylindriques, rouges dans leur jeunesse, couverts de feuilles opposées, entières, subsessiles, ovales - obtuses, mucronulées, épaisses, opaques, vert foncé en dessus, plus pâles et glaucescentes en dessous, teintées et marginées de rouge dans leur jeunesse, longues de 5 à 6 centimètres, larges de 25 à 30 millimètres. Inflorescence terminale en bouquets dressés, simples ou composés de ramules triflores, la fleur médiane plus forte que les deux autres, à pédoncules inégaux, comprimés, renflés au sommet, accompagnés chacun de deux bractées basilaires opposées, linéaires-lancéolées-aiguës, longues de 10 à 15 millimètres. Calice globuleux, à sépales glabres, oblongs ou suborbiculaires-cucullés, imbriqués, obtus ou ailés-émarginés au sommet, ciliolés, libres presque jusqu'à la base, longs de 12 millimètres. Corolle étalée, légèrement cupuliforme, de 6 à 7 centimètres de diamètre, à pétales d'un beau jaune d'or clair, équitants à la base, un peu

concaves, obliquement obovales ou subdolabriformeso-btus, atténués à la base en onglet court, arrêtés brusquement avant leur sommet par un cran oblique. Étamines en cinq groupes pénicillés, à filets jaunes, longs de 12 à 15 millimètres, à anthères suborbiculaires - réniformes, purpurines. Ovaire lagéniforme ou turbiné, sillonné. Styles dressés, resserrés d'abord, écartés au sommet, vert pâle; stigmate ponctiforme, brun.

Ce charmant arbuste (fig. 117) a été obtenu par M. Moser, horticulteur à Versailles, d'un Hypericum patulum pollinisé par l'H. calycinum.

La plante réunit les qualités des deux parents, tout en étant supérieure à chacun d'eux.

Moins élevée que l'H. patulum, elle est rustique comme lui; ses fleurs sont plus grandes et, le premier jour de leur épanouissement, elles portent des anthères d'un beau rouge, qui deviennent brunes ensuite.

L'H. Moserianum participe de l'H. calycinum par la grandeur de ses fleurs

(fig. 116), la forme, la consistance et la dis- | l'épreuve est à recommencer.
position aplatie de son feuillage très-nourri,
mais moins grand et à nervation non trans-
lucide.

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Nous signalons à M. Moser quelques espèces qui lui donneraient probablement de bons résultats. Ce sont les H. oblongifolium,

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L'H. Moserianum est un gain excellent dont on peut féliciter l'obtenteur sans réserve. Il

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monogynum, uralum, multiflorum, etc. Il est bon de rappeler, à cette occasion, que, d'après M. A. Lavallée (Arb. Segr., p. 25), 'H. patulum connu dans les cultures ne serait pas le vrai H. patulum de Thunberg, et devrait prendre le nom d'H. Gumbletoni. Quelques horticulteurs le connaissent aussi sous le

vocable inexact d'H. nepalense.

Il y a donc d'autres Millepertuis arbustifs capables de produire encore des métis ou hybrides, et que nous signalons à l'attention des semeurs. Maintenant que le champ est ouvert, il

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ser son pre-
mier produit avec l'Androsamum offici-
nale, mais les plantes qui en étaient issues,
trop faibles avant l'hiver 1888, ont gelé;

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rianum par l'aspect. On en connait une variété, l'H. m. var. salicifolia (H. salicifolium, Sieb. et Zucc.).

CONGRÈS INTERNATIONAL D'HORTICULTURE DE 1889 A PARIS

Le Congrès d'horticulture, organisé sous les auspices et avec le concours de la Société nationale d'horticulture de France, a tenu ses séances les 19, 20 et 21 août. Le bureau nommé dans la première séance a été ainsi composé Président d'honneur: M. Léon Say. Président M. Hardy. Vice-Présidents: MM. le comte de Kerchove, de Gand; E. de Regel, de Saint-Pétersbourg; P. Duchartre, de Paris; Pynaert, de Gand; H. de Vilmorin, de Paris; Fischer de Waldheim, de Varsovie; Sahut, de Montpellier; Ch. Baltet, de Troyes; Ch. Joly, de Paris. Secrétaire général : M. Ernest Bergman, de Ferrières. Secrétaires: MM. Ch. de Bosschere, d'Anvers; Czüllick, de Vienne; L. Linden, de Bruxelles; Carl Hansen, de Copenhague; Ch. Bolut, de Chaumont; O. Bruneel, de Gand; G. Mantin, de Paris; Bruant, de Poitiers.

Dès l'ouverture de la séance, M. Ch. de Bosschere fournit des indications sur l'exposition de Géographie botanique que le Cercle floral d'Anvers ouvrira en 1890 dans cette ville. Il fait appel à la bonne volonté et au concours de tous les botanistes et horticulteurs français et étrangers pour aider à l'organisation de cette exposition, qui sortira de la voie ordinaire et pourra rendre de grands services. Les plantes seront réunies par pays ou localités.

La première question du programme: « Estil possible d'obtenir, par la fécondation artificielle pratiquée entre les espèces ou genres de plantes qui se prêtent à cette opération, des qualités prévues, quelle que soit d'ailleurs la section culturale à laquelle ces végétaux appartiennent (culture maraîchère, arboriculture fruitière ou d'ornement, ou floriculture)? » donne lieu à une intéressante discussion, mais sans arriver cependant à aucun résultat définitif; la grande difficulté paraît être de bien s'entendre et de savoir ce que l'on veut dire par espèces ou genres. M. de Vilmorin cite plusieurs cas, pour le Blé, par exemple, où il a réussi à obtenir une forme qu'il avait déterminéé d'avance, et aussi pour d'autres plantes. C'est une question des plus curieuses et qui demanderait à être conservée au programme du prochain Congrès, car elle est loin d'être élucidée, les avis étant très-partagés.

Le savant directeur du Jardin botanique de Varsovie rend compte de quelques expériences faites à Kieff sur la culture électrique. M. Fischer de Waldheim, nous dit que pour électriser le sol on emploie des lames métalliques de 65 centimètres sur 40 centimètres, plantées en terre. Ces lames sont alternativement en zinc et en cuivre, et placées à 30 mètres les unes des autres et reliées deux à deux par un fil métallique. Le résultat de l'électricité a été

d'augmenter de 1 à 4 ou de 1 à 2 la production de certaines plantes maraîchères.

Pour sa seconde série d'expériences, c'est-àdire pour l'accumulation de l'électricité atmosphérique autour des plantes cultivées, l'expérimentateur emploie des supports métalliques, au nombre de 60 environ par hectare. Ces supports sont munis à leur sommet d'un accumulateur électrique en forme de couronne surmontée de dents. Ces accumulateurs sont réunis par un fil métallique. Le résultat de cette culture appliquée aux céréales a été une augmentation de moitié pour la récolte; cela provient évidemment de ce que l'électricité amenait une dissolution plus complète des substances du sol. Enfin, les plantes électrisées mûrissent plus vite, elles sont presque toujours complètement saines, et ne peuvent pas être infectées par les Champignons.

Le Congrès, dans sa deuxième séance, a émis deux vœux, en priant la Société nationale d'horticulture de Cannes de faire les démarches nécessaires auprès des pouvoirs publics à cet effet.

Le premier vœu consiste à obtenir des Compagnies de chemin de fer une diminution de leurs tarifs pour le transport des végétaux.

Le second est d'obtenir la suppression de la convention phylloxérique de Berne dans toutes ses parties, excepté dans celles ayant trait à la Vigne et à son transport.

La question traitant des Engrais chimiques en horticulture et leur mode d'emploi a donné lieu à l'envoi de quelques mémoires. Une discussion a lieu aussi à ce sujet, et le résultat est qu'on doit employer les engrais chimiques, mais qu'avant de le faire, il faut apprendre à s'en servir pour ne pas avoir de déception.

Une importante question est celle qui traite « des Moyens de détruire les ennemis des plantes cultivées ». Plusieurs membres du Congrès s'en sont occupés d'une façon trèssérieuse, mais aucun ne nous indique de nouveaux moyens pour arriver à cette destruction. On demande la stricte observation de la loi concernant la préservation des oiseaux, qui sont les plus redoutables ennemis des insectes.

Un des membres du Congrès, Mme la baronne de Pagès, apprend ensuite que la «< Floralia >> est une Société hollandaise qui a pour but de répandre dans les classes pauvres le goût de l'horticulture et l'instruction nécessaire pour la culture des plantes et fleurs de fenêtres et d'appartements. On donne des graines et des plantes à certains enfants des écoles, à des personnes pauvres et malades, puis des réunions avec exposition ont lieu; les prix consistent en objets utiles, c'est là encore un moyen délicat de faire l'aumône.

La Société nationale d'horticulture de France

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