Abbildungen der Seite
PDF
EPUB

bre et dure jusqu'à la fin de février. Dans ce même endroit, on trouve un grand nombre d'autres végétaux fort remarquables, dont plusieurs espèces ont été également introduites en Europe par M. Claussen.

Nous citerous entre autres: l'Amaryllis kermesina, l'Arudea clusoides, Lychnophora (différentes espèces), Vellozia aloe et pandanifolia; des Barbaceniées, des Myrtacées, des Melastomées, telles que les Lavoisiera, Microlicea, Trembleya, l'Echites carassa, liniarifolia et affinis, Lisianthus arboreus, Lafoensia aromatica, les Kielmeyera rubriflora, Franciscea augusta; des Orchidées Lælia (plusieurs belles espèces), des Epidendrum, etc.; des Dyckia, Hechtia et un grand nombre de Bromeliacées; des Gay Lussacia, des Laplacea lanceolata et tomentosa; la première est nommée à tort, en Angleterre, Laplacea semi-serrata. On ne rencontre pas celle-ci au Minas; mais on l'a découverte plus tard dans les environs de Rio de Janeiro.

Nous ajouterons encore le Hindsia violacea et le Northumberlandiana. La première, présentée également par M. Veith, comme une nouveauté dont il serait l'introducteur en Europe, a été découverte, de même que les autres plantes citées, dans le Pico d'Itabire do Campo, et introduite en Europe, en 1857, par M. Claussen.

L'horticulture doit à ce courageux naturaliste l'introduction de plus de deux cents espèces et genres de plantes qui n'existaient pas en Europe, et dont on ne trouvait des dessins et des descriptions que dans les ouvrages extrêmement rares et coûteux de MM. de Humboldt, Miran, Auguste de Saint-Hilaire et Martins. Soit par l'effet d'une mauvaise volonté, soit par ignorance ou par incurie, les horticulteurs chargés de présenter toutes ces nouveautés au commerce ont négligé de donner des renseignements précis qui étaient indispensables. Il en est résulté pour plusieurs végétaux, qui en ce moment font l'ornement de nos serres, une confusion qu'il importe de faire cesser, dans l'intérêt de la science bien plus encore que dans celui de l'introducteur.

Après avoir voyagé pendant vingt-cinq ans au Brésil, M. Claussen, qui habite maintenant Bruxelles, s'est associé avec nous dans le but d'introduire et de doter l'horticulture européenne des végétaux les plus remarquables qui ont fait l'admiration des voyageurs qui ont parcouru les

différentes parties de l'Amérique méridionale et du Mexique, mais surtout les hautes montagnes des provinces brésiliennes. Déjà, au printemps prochain, nous serons en mesure d'annoncer aux horticulteurs, parmi plusieurs belles plantes encore inconnues en Europe, une trentaine de jolies melastomacées à fleurs blanches, roses, rouges et pourpres, dont le plus grand nombre n'est pas plus difficile à cultiver, dans nos jardins et nos serres, que les éricacées ou les pelargoniums; les premières appartiennent au genre des Lavoisiérées, les secondes à celui des Rhexiées; les unes proviennent des hautes Cordillières de la Colombie et de San Yago de Cuba; les autres des hautes montagnes du Minas. Bruxelles, 28 janvier 1846. DE JONGHE.

Petits choux rouges pommés.

Quand un chou rouge a commencé à former sa tête, on la coupe; la plante se ramifie, et il en renaît plusieurs autres petits choux très délicats, que l'on sert accommodés comme les choux rouges, mais en les conservant entiers 1. AUDOT.

Extrait des Catalogues de printemps.

M. Rantonnet, horticulteur à Hyères (Var), vient de nous adresser son catalogue des graines d'arbres et plantes qui, pour la plupart, ne fructifient que dans le midi de la France. Les Mimosa (acacia) de la Nouvelle-Hollande y sont en grand nombre, ainsi que les Chamaerops, Capparis, Daubentonia, Laurus, Melia, Mespilus japonica, Vinca rosea, Mimosa pudica et autres arbres de ce genre. Parmi les plantes vivaces, on remarque les Hibiscus speciosus, palustris, Nymphaea cærulea, Iris scorpioides, etc. Les Martinia fragans, formosa et proboscidea figurent comme plantes annuelles, avec plusieurs Ipomea, Tithonia, ainsi que les nouvelles variétés d'Ipomopsis à fleurs aurore, jaune et ponctuées de rouge carmin. Ces variétés ont été obtenues à Hyères en 1842. Les graines de Cobœa, qui n'ont pas mûri à Paris cette année et dans beaucoup d'autres lieux, se trouvent aussi dans ce catalogue.

M. C. Vasseur, ancien horticulteur à Lille (Nord), bien

(1) Traité de la Cuisinière de la campagne et de la ville, 28⚫ édition.

connu du monde horticole pour ses cultures de Dablia, Fuchsia et Achimenes, vient de transférer son établissement rue du Grand-Montreuil, 57, à Versailles.

Le catalogue des plantes cultivées dans l'établissement de M. L. Thibaut, rue Saint-Maur, 45, faubourg du Temple, à Paris, est très riche en espèces nouvelles exotiques de serres chaude et tempérée. Les Pelargonium, Pivoines, Dahlia, Phlox et pensées y occupent aussi une place distinguée par leur beau choix. On connaît l'intelligence et le zèle de M. Thibaut pour l'introduction en France des plantes nouvelles et pour leur prompte multiplication; nous reviendrons plus tard sur une nombreuse liste de plantes qu'il vient encore de nous adresser.

M. Souchet fils, successeur et propriétaire du bel établissement de M. Margat jeune, rue de Beauveau, 1, à Versailles, nous adresse le catalogue de ses cultures pour 4846. La collection des camellias y est très nombreuse, ainsi que celle des pivoines en arbre et herbacées. Les belles variétés des genres Azalea et Rhododendrum arboreum y ont de nombreux représentants. Le zèle de cet horticulteur est assez connu pour la culture des végétaux de toutes espèces, pour nous dispenser de faire ici son éloge; nous dirons seulement qu'il possède, outre les beaux genres de plantes citées plus haut, d'autres végétaux de serre chaude et de serre tempérée. PÉPIN.

Bibliothèque d'un nouveau genre.

M. Choffet, ancien sous-inspecteur des forêts, a présenté à l'exposition industrielle de la Haute-Saône une collection de bois indigène très ingénieusement préparée. Chaque échantillon est taillé en forme de livre; le dos seul porte l'écorce de l'arbre qui a fourni le volume; les faces et les tranches sont polies, pour montrer la couleur et les veines du bois. Un des côtés de la couverture s'ouvre à coulisse et faisse voir, à l'intérieur, les feuilles, les fleurs et les graines de l'arbre, avec une notice manuscrite indiquant son mode de culture et ses usages économiques. Voilà une charmanie idée; est-ce qu'une petite bibliothèque comme celle de M. Choffet ne serait pas bien placée dans toutes nos écoles primaires? Assurément les écoliers y étudieraient l'histoire naturelle des bois avec plus de plaisir et avec plus de fruit que dans les livres imprimés.

[graphic]

Phlox tenera Emilia

« ZurückWeiter »