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et comestibles qui ne mûrissent que dans la troisième année. Midi de la France. Il a une variété à noyau tendre.

et

P. resinosa. AIT. P. RÉSINEUX. De l'Amér. Sept. Arbre de 25 mètres, contenant plus de résine que les autres, qui se distingue par son écorce rougeâtre.

Pins à 2 ou 3 feuilles.

P. Pyrenaica. LAP. P. DES PYRÉNÉES. La Peyrouse avait découvert cet arbre depuis longtemps. Un voyageur l'a retrouvé depuis peu. Encore peu connu dans nos cultures; on lui trouve des rapports avec le Laricio.

P. Hierosolyma. Ñ. Dʊí. Р. Alepensis. P. DE Jérusalem. Du midi de la France. Cet arbre est grêle et ne s'élève pas à une grande hauteur à Paris, où les gelées le fatiguent quelquefois.

P. Brutia. TENORE. P. DES ABRUZZES. Arbre assez haut dans son pays, à écorce très-fendillée ; mais à Paris il se ramifie beaucoup dès la base et forme un gros buisson ; ses feuilles sont longues, fines, et ses cônes viennent par gros paquets.

P. mitis. MICH. P. DOUX. De l'Amér. Sept. Il s'élève à environ 20 mètres dans son pays; ses feuilles sont fines et douces.

P. adunca. Bosc. P. DE LA CALIFORNIE. De Monterey. On ne connaît guère de beaux individus de cette espèce en France; ses feuilles sont finement denticulées et ses cônes très-longs. M. de la France.

P. tæda. L. P. A L'ENCENS. De la Caroline. Haut de 25 mètres dans son pays, rare et mal venant dans le centre de la France.

P. rigida. MICH. P. RUDE. De l'Amér. Sept. Rare et mal venant dans le centre de la France où il s'élève à 8 ou 10 mètres, avec une tête arrondie. Il a la propriété de produire des bourgeons adventifs sur son tronc sur ses grosses branches, et de repousser du pied lorsqu'on le coupe. Les écailles de ses cônes sont terminées par une pointe crochue.

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P. inops. MICH. P. INOPS. P. PAUVRE. De l'Amér. Sept. Petit arbre fastigié, à feuilles courtes également fastigiées.

Pins à 3 feuilles.

P. Sabiniana. DOUG. P. DE SABINE. De l'Amér. Sept.

Arbre gigantesque dont le tronc atteint 4 mètres de diamètre; les feuilles sont flexueuses et pendantes. Rare en France.

P. Coulteri. DOUG. P. DE COULTER. Sabiniana macrocarpa. LINDL. De la Californie. Arbre de 30 mètres ; feuilles longues de plus de 2 décimètres; cône pesant 2 kilogrammes et long de 3 décimètres. Rare en France. C'est une var. du Sabiniana.

P. Gerardiana. Wall. P. DE GÉRARD. Du Bengale. Grand arbre conique, dont les gaînes des feuilles sont caduques, ce qui est unique dans les pins à trois feuilles. Peu connu dans nos cultures. M. de la France ou l'Algérie.

P. insignis. DOUG. P. REMARQUABLE. De la Californie. Envoyé en Angleterre en 1833; les jeunes individus y croissent avec vigueur. Feuilles longues de 13 à 19 centimètres ; peu connu chez nous. M. de la France.

P. ponderosa. DOUG. P. LOURD. De la Calcédoine. Sa hauteur n'est pas donnée. Les jeunes individus élevés en Angleterre ont des feuilles longues de 38 centimètres. Peu connu chez nous. M. de la France.

P. Australis. MICH. P. AUSTRAL. De l'Amér. Sept. Arbre de plus de 25 mètres dans son pays; plus connu sous le nom de P. palustris que sous l'autre nom. M. de la France. On en voit cependant au bois de Boulogne et au Jardin-des-Plantes de Paris qui végètent très-bien, couverts seulement d'un léger abri l'hiver.

P. longifolia. LAMB. P. A LONGUES FEUILLES. Des Indes. On ne possède en France que de petits individus de cette espèce, qui a de belles et longues feuilles, en effet, mais non les plus longues du genre. M. de la France.

P. Canariensis. SM. P. DES CANARIES. Cet arbre atteint la hauteur de 20 mètres et plus, mais il ne peut supporter les hivers de Paris. Il possède aussi la propriété de pousser des bourgeons adventifs sur son tronc. M. de la France.

Pins à 5 feuilles.

P. strobus. L. P. DU LORD WEYMOUTH. De Virginie. Très-bel arbre de l'Amérique du Nord, remarquable par son élégance, par la finesse et le vert tendre de ses feuilles.

P. excelsa. WALL. P. PLEUREUR. Du Népaul. On prendrait cet arbre pour le précédent si ses feuilles ne pendaient pas comme si elles étaient fanées. On en voit quelques

jeunes pieds au Jardin-du-Roi, qui depuis 5 ans prospèrent à merveille en pleine terre.

P. Lambertiana. Doug. P. DE LAMBERT. De la Californie. Voisin aussi du pin du Lord, mais s'élevant encore plus haut, et devenant beaucoup plus gros. Ses graines sont dures et bonnes à manger. En Angleterre depuis 1827. M. de la France.

On possède encore en Angleterre, sous les noms de P, monticola et P. Ayacahuite, de jeunes arbres qui ont aussi de grands rapports avec le pin du Lord, et qui n'en sont peut-être que des variétés.

P. Cembro. L. P. CEMBRO. Des Alpes. Arbre pyramidal, d'une croissance très-lente, à feuillage court, fin et pressé, de couleur glauque. Ses graines se mangent sous le nom

d'Alvier.

P. Occidentalis. WILD. P. OCCIDENTAL. Celui-ci a été trouvé dans l'île de St-Domingue, au quartier de Ste-Suzanne, où il s'élève à la hauteur de 10 mètres. Introduit en Angleterre depuis 1820. Encore inconnu en France, où il exigera d'être tenu en serre.

CUNNINGHAMIA Sinensis. RICH. CUNNINGHAM DE LA CHINE. Arbre de 5 à 6 mètres, et qui pullule beaucoup du pied; ses feuilles sont lancéolées, étalées, roides, aiguës. Endure difficilement la pleine terre à Paris. M. de la Fr.

ARAUCARIA imbricata. R. et P. A. IMBRIQUÉ. Du Chili. Les individus de cet arbre s'élèvent jusqu'à 50 mètres dans leur pays; les mâles deviennent moins grands. Ici, il se montre avec des rameaux verticillés, très-longs, couverts de feuilles imbriquées, ovales, lancéolées, trèsaiguës. Aucun Araucaria ne résiste aux hivers de Paris. M. de la France.

A. Brasiliensis. RICH. A. DU BRÉSIL. Cette espèce étend moins ses branches, et ses feuilles sont un peu plus larges que dans la précédente. M. de la France.

A. Cunninghami. DoN, A. DE CUNNINGHAM. De la Nouv.Holl. Cette espèce a les jeunes feuilles imbriquées sur les rameaux; mais en se développant elles s'écartent et deviennent lancéolées, piquantes au sommet. M. de la Fr.

A excelsa. LAMB. A. ÉLEVÉ. De l'île Norfolk. Le plus pyramidal et le plus pittoresque des Araucaria. Ses rameaux naissent par verticilles éloignés, couverts de trèspetites feuilles, et sont munis de ramuscules distiques

horizontales couverts aussi de petites feuilles imbriquées et piquantes. M. de la Fr.

A. elegans. HOOK. A. ÉLÉGANT. Celui-ci est le moins répandu des 5. Il a les feuilles plus courtes et plus piquantes que celles de l'A. excelsa, auquel il ressemble le plus. M. de la Fr.

POITEAU.

Nota. Une partie des arbres que j'ai indiqués comme paraissant exiger le sud de la France, sont cultivés au Jardin-du-Roi à Paris, et ont résisté jusqu'à présent aux hivers, mais depuis trop peu d'années pour que l'on puisse être assuré de leur persistance.

Sur le Cèdre de l'Atlas.

Permettez-moi, Monsieur, de profiter de l'occasion pour vous adresser une petite note au sujet du cèdre de l'Atlas, sur lequel M. L. Vilmorin a donné un article dans le Bon Jardinier; je dois à l'obligeance parfaite de M. Royer, garde-général, à Alger, d'avoir reçu, dès le mois d'avril dernier, des cônes et des échantillons chargés de cônes, des deux espèces si bien décrites par M. Renoux (Annales forestières), et qui constituent, en grande partie, les forêts des hautes cimes du Mouzaïa. Chaque espèce était séparée par un compartiment de la caisse, séparation d'ailleurs inutile, car une grande différence existe entre elles, et permet à l'œil le moins exercé de ne pouvoir s'y méprendre.

Cette difference consiste, pour le cèdre argenté, en comparaison avec le cèdre du Liban, 1° dans le volume du cône, qui est certainement de moitié moindre ; 2o dans la couleur plus claire des écailles, différence qui se manifeste même avec les cônes du cèdre vert de l'Atlas; 3° dans l'ovale du cône aminci par les deux bouts; 4° et particulièrement par le petit mamelon arrondi et saillant, qui se trouve constamment à sa partie supérieure, tandis que le cèdre appelé cèdre vert de l'Atlas, présente à son sommet une dépression très-marquée, ce qui le distingue même du cône du cèdre du Liban, quoiqu'il ait de grands rapports avec lui; ces deux différences de cônes sont très-constan

tes.

L'Angleterre possède, il est vrai, de beaux pieds de cèdres glauques ou argentés; mais sait-on bien quelle est leur origine? En France, où depuis si longtemps nous semons le cèdre du Liban, il est bien remarquable qu'une

variété si intéressante ne soit pas produite; il se faut ajouter que M. Renoux nous assure (avec foi) que les cèdres argentés de l'Atlas ont une forme plus élancée et plus pyramidale que les cèdres verts.

A tous ces titres, et comme provenance de notre belle colonie, le cèdre de l'Atlas doit nous être d'autant plus précieux, que tout en produisant constamment ce type de variété ou d'espèce argentée, l'énorme dimension et surtout l'élévation que ce beau conifère acquiert sur les hautes montagnes de l'Algérie, sont pour nous une garantie de la complète naturalisation sur les cimes les plus froides de nos montagnes.

Voilà donc le cèdre de l'Atlas importé, et déjà comme naturalisé en France, puisque les semis de 1844 ont supporté chez moi les froids si rigoureux de cet hiver, presque sans abri et sans en être atteints; je dois ajouter qu'ayant semé les deux espèces en assez grand nombre, je n'ai pu encore reconnaître entre elles la différence de feuillage qui doit se manifester plus tard.

Que les Botanistes ne reconnaissent pas les deux espèces de cèdres de l'Atlas, soit seulement le cèdre argenté, pour distinctes, il n'en sera pas moins évident que, soit par la différence du port, du feuillage, des cônes et surtout de la provenance, le cèdre de l'Atlas sera toujours distingué par les planteurs et les amateurs. Agréez, etc.

ADRIEN SÉNÉCLAUZE.

Expérience sur un Tropaeolum.

Le Journal d'horticulture de la Belgique cite le fait suivant d'après les Actes de la Société d'Horticulture de Berlin. « C'était un bel exemplaire du T. tricolorum grandi florum qui, avec ses longues tiges grimpantes et ses nombreuses fleurs d'un écarlate foncé, excitait l'admiration de tous les amis des fleurs, qui fréquentaient notre jardin. Les graines se montraient en grand nombre, et j'attendais avec impatience le moment où je pourrais en faire la récolte, lorsqu'à mon grand désappointement, je m'aperçus que les deux tiges s'étaient spontanément séparées du tubercule, comme si elles en avaient été retranchées avec un instrument tranchant, et déjà elles commençaient à se faner. Je fus fort contrarié de cet accident. Cependant, je résolus de tenter tout ce qui serait possible

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