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Les douze signes du zodiaque et les caractères qui les distinguent

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Afin d'aider la mémoire à les retenir, on les a exprimés par ces deux vers latins:

Sunt Aries, Taurus, Gemini, Cancer, Leo, Virgo,
Libra, Scorpius, Arcitenens, Caper, Amphora, Pisces.

Il y a aussi douze constellations qui portent les mêmes noms, et qui forment les constellations zodiacales.

L'ordre de ces signes a lieu d'occident en orient, qui est le sens du mouvement propre du Soleil. Lorqu'un astre se meut suivant cet ordre, on dit que son mouvement est direct; lorsqu'au contraire il paraît aller dans une direction opposée, son mouvement est rétrograde; enfin, si pendant un certain tems l'astre semble fixe, on le dit stationnaire. Ce dernier phénomène a lieu quand le mouvement, de direct qu'il était, devient rétrograde, et réciproquement. Les planètes, quoique tournant réellement autour du Soleil d'occident en orient, nous présentent ces diverses apparences.

La droite, qui est la commune section de l'équateur et de l'écliptique, se nomme ligne des équinoxes: elle est ainsi désignée, parce que, quand le Soleil se trouve à l'une de ses extrémités, les jours sont égaux aux nuits.

L'écliptique étant partagée en deux parties égales par l'equateur, il s'ensuit que les six premiers signes se trouvent dans l'hémisphère boréal, et les six autres dans l'hémisphère austral. Les signes septentrionaux sont donc le Bélier, le Taureau, les Gémeaux, le Cancer, le Lion, la Vierge; et les signes méridionaux, la Balance, le Scorpion, le Sagittaire, le Capricorne, le Verseau, les Poissons.

On entend aussi par signes ascendans ceux que le Soleil parcourt lorsqu'il s'approche de plus en plus du zénit; et par signes descendans, ceux par lesquels il passe en s'éloignant sans cesse de ce

point ainsi, le Capricorne, le Verseau, les Poissons, le Bélier, Taureau et les Gémeaux sont les signes ascendans.

le

7. Pour fixer la position des astres, on les rapporte à l'équateur ou à l'écliptique. Relativement au premier cercle, leur position est connue par leur ascension droite et leur déclinaison.

La déclinaison d'un astre est sa distance à l'équateur, mesurée sur un grand cercle qui passe par son centre et par les pôles du monde; ce cercle de déclinaison est donc perpendiculaire à l'équateur. La déclinaison ne se compte que depuis o° jusqu'à 90°; il est donc indispensable d'énoncer si elle est boréale ou australe. La distance angulaire d'un astre au pôle se nomme distance polaire : celle-ci se compte depuis le pôle boréal jusqu'au pôle austral; elle est donc toujours comprise entre o° et 180°.

L'ascension droite est la distance du point équinoxial du printems au cercle de déclinaison, comptée sur l'équateur de l'ouest à l'est, et depuis o' jusqu'à 360°,

On détermine aussi la position d'un astre par rapport à l'écliptique, c'est-à-dire au moyen de sa longitude et de sa latitude. Pour cet effet, l'on imagine des grands cercles passant par les pôles de cet orbe solaire c'est sur ces cercles de latitude que se mesure la distance des astres à l'écliptique. La latitude est australe ou boréale selon que l'astre est entre le pôle austral de l'écliptique et ce cercle, ou entre l'écliptique et le pôle boréal.

La longitude se mesure sur l'écliptique, et se compte à partir du point équinoxial du printems, depuis o° jusqu'à 360°; c'est-à-dire comme l'ascension droite, d'occident en orient.

8. Il est évident que la distance angulaire du pôle de l'équateur à celui de l'écliptique situé dans le même hémisphère, est la même que l'inclinaison de l'écliptique sur l'équateur: cette inclinaison se nomme l'obliquité de l'écliptique.

Les cercles polaires sont des petits cercles de la sphère céleste, parallèles à l'équateur, et qui passent par les pôles de l'écliptique : il y a par conséquent deux cercles polaires, l'un antarctique ou au sud, l'autre arctique ou au nord.

La hauteur d'un astre est l'arc de grand cercle compris entre l'horizon et cet astre, et dont le plan passe par le zénit de l'obser

vateur. L'angle que ce cercle de hauteur ou ce vertical fait avec le méridien, est dit l'azimut de l'astre. Le grand cercle qui passe par le zénit et par le point est ou ouest, se nomme premier vertical; celui-ci est donc perpendiculaire au méridien du lieu.

L'amplitude ortive est l'arc de l'horizon compris entre l'équateur et le point où un astre se lève; l'amplitude occasale est un arc pareil correspondant au coucher de cet astre.

Ainsi, d'après la figure 1, l'arc Z Mest le premier vertical, et Mn l'amplitude ortive d'un astre qui décrit le parallèle AnB.

Les étoiles décrivant chacune perpétuellement le même parallèle, il s'ensuit que l'amplitude ortive et l'amplitude occasale restent constantes. Il n'en est pas de même pour le Soleil, puisque, par l'effet de son mouvement propre d'occident en orient, il ne demeure qu'un instant dans l'équateur.

On désigne quelquefois par le nom de colure les cercles de déclinaison, notamment ceux qui passent par les points équinoxiaux et solsticiaux : nous parlerons de ces derniers points dans le chapitre suivant.

CHAPITRE III.

Suite du mouvement propre du Soleil; de la mesure du tems et de la durée des saisons, etc.

9.

EN N comparant, comme nous l'avons déjà dit, à l'aide d'une bonne pendule sidérale, les passages du Soleil au méridien à ceux d'une lès étoile fixe, on reconnaît que le Soleil y repasse la seconde fois 4 minutes plus tard environ que l'étoile, et que sa marche d'occident en orient est plus ou moins rapide.

Pour avoir une idée plus précise de l'irrégularité du mouvement de cet astre, soit AY P✩ (fig. 2) l'écliptique, AP le grand axe de cette ellipse, Cle centre, Tla Terre placée au foyer; et supposons que soit le point o du Bélier, ou celui où se trouve le Soleil à l'équinoxe de printems; alors sera le point o de la Balance, ou l'équinoxe d'automne, et les deux autres points, % qui se trouvent sur une droite perpendiculaire à la ligne des équinoxes, seront les solstices d'été et d'hiver.

L'extrémité Pdu grand axe de l'ellipse solaire se nomme le périgée, et l'autre extrémité A l'apogée; parce que quand le Soleil est en P, il est le plus près possible de la Terre; et quand il est en A, il se trouve à sa plus grande distance. L'axe AP se nomme la ligne des apsides; cette ligne partage évidemment l'écliptique en deux parties égales et symétriques: aussi le Soleil met-il le même tems pour parcourir ces deux parties de sa course annuelle, dans la supposition toutefois de l'immobilité de la ligne des apsides; mais avec cette différence que son mouvement se retarde de plus en plus en allant du périgée P au point de l'apogée, et qu'il s'accélère suivant la même loi, en partant de ce dernier point pour retourner au périgée. La ligne tirée du centre de la Terre à celui du Soleil, ou le rayon vecteur de cet astre, décrit, par le mouvement dont il s'agit, des aires qui sont constamment proportionnelles au tems (Traité de Mécanique de M. Poisson, tome I, page 353 ).

On a déterminé les variations du rayon vecteur en mesurant le diamètre apparent du Soleil, à différentes époques de l'année; et pour

connaître la position de cet astre sur son orbite, on a observé sa longitude. En effet, il est évident que nous devons voir le diamètre du Soleil sous un angle d'autant plus grand ou plus petit, que cet astre est plus près ou plus éloigné de nous aussi au solstice d'hiver le diamètre paraît-il sous l'angle de 32'34", et au solstice d'été sous l'angle de 31'32". C'est par des observations de ce genre qu'on a pu reconnaître la forme elliptique de l'orbe solaire, et la position de la ligne des apsides à l'égard de celle des équinoxes. A l'époque actuelle, la longitude du périgée, ou l'angle YAP, est de 9° 9° 46' environ. Or, si à la ligne des équinoxes y, on élève dans le plan de l'écliptique, et par le centre Tde la Terre, la perpendiculaire %; les points, % seront ceux où le Soleil arrivera aux solstices d'été et d'hiver. On voit, à l'inspection de la figure, et d'après la connaissance du mouvement elliptique, que les quatre arcs v, t, %, %r, décrits successivement par le Soleil, sont inégaux; d'où résulte nécessairement une différence dans la durée des saisons.

En effet, la durée du printems est de.

celle de l'été, de...

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92 21 0

93.15
89.165
89.2 0.

10. Les tropiques sont des cercles parallèles à l'équateur, et passant par les deux points de l'écliptique les plus éloignés de cet équateur; ainsi l'un est le tropique du Cancer, décrit par le Soleil le premier jour du solstice d'été ; l'autre, le tropique du Capricorne, décrit le premier jour du solstice d'hiver.

Il est aisé de concevoir que lorsque le Soleil se trouve à l'un des tropiques, sa déclinaison est précisément égale à l'obliquité de l'écliptique, et la plus grande possible. Si donc, l'on mesure à ces deux époques les hauteurs méridiennes du Soleil, leur demi-somme sera la hauteur de l'équateur sur l'horizon; et si de la plus grande hauteur solsticiale on retranche cette hauteur de l'équateur, le reste sera la déclinaison solsticiale ou l'obliquité de l'écliptique. A l'époque où le Soleil est au solstice d'été, sa longitude est évidemment de 3 ou de go: elle est au contraire de 9 ou de 270° lorsque le Soleil est au solstice d'hiver.

90°

La hauteur de l'équateur étant connue, son complément à est la hauteur du pôle sur l'horizon; car l'axe du monde est perpendiculaire au plan de l'équateur. Voyez la figure 1.

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