Œuvres de Frédéric le Grand: Œuvres historiques

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Imprimerie royale, 1847
 

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Seite 227 - Anglais; mais dès que kur attention fut distraite par la guerre de terre ferme, dès que les armées d'Allemagne absorbèrent tous les fonds qu'ils auraient dû employer à augmenter leurs flottes, leur marine vint à manquer des choses nécessaires, et les Anglais gagnèrent un ascendant qui les rendit vainqueurs dans les quatre parties du monde, où ils combattirent contre cette nation.
Seite 227 - Prusse , comme ils l'auraient pu faire effectivement; la politique trop raffinée et quintessenciée de la cour de Vienne, dont les principes la conduisaient à charger ses alliés des entreprises les plus difficiles et les plus hasardeuses , pour conserver , à la fin de la guerre , son armée en meilleur état et plus complète que celle des autres puissances ; d'où , à différentes reprises...
Seite 231 - ... c'est là le propre de l'esprit humain, que les exemples ne corrigent personne; les sottises des pères sont perdues pour leurs enfants; il faut que chaque génération fasse les siennes.
Seite 158 - Danois. Pour le dissuader d'entreprendre d'abord la guerre contre le Danemark, le roi lui détaillait toutes les raisons pour en renvoyer l'exécution à l'année prochaine; il insistait, sur toutes choses, sur ce qu'avant que l'empereur sortit de ses États et s'engageât dans une guerre étrangère, il devait...
Seite 226 - Ne paraît-il pas étonnant que ce qu'il ya de plus raffiné dans la prudence humaine jointe à la force, soit si souvent la dupe d'événements inattendus ou des coups de la fortune? et ne paraît-il pas qu'il ya un certain je ne sais quoi qui se joue avec mépris des projets des hommes?
Seite 44 - avaient été rétablis à la vérité pendant l'hiver : mais » ce n'étaient ni de vieux soldats, ni des troupes » pour l'usage; on ne pouvait s'en servir que pour la » montre. Car, que faire d'un ramas d'hommes, moitié » paysans saxons, moitié déserteurs de l'ennemi, » conduits par des officiers qu'on avait engagés par » nécessité, et faute d'en trouver d'autres? Et encore » les régiments d'infanterie en manquaient-ils au point, » qu'à peine il leur en restait 12, au lieu de 52,...
Seite 227 - Prussiens : le défaut d'accord et le manque d'harmonie entre les puissances de la grande alliance ; leurs intérêts différents, qui les empêchaient de convenir de certaines opérations; le peu d'union entre les généraux russes et autrichiens, qui les rendait circonspects lorsque l'occasion exigeait qu'ils agissent avec vigueur pour écraser la Prusse , comme ils l'auraient pu faire effectivement; la politique trop raffinée et quintessenciée de la cour de Vienne, dont les principes la conduisaient...
Seite 210 - Royale: le plus bel éloge qu'on puisse faire d'elle est de rapporter ses actions. Les connaisseurs y remarqueront aisément ce mélange heureux de prudence et de hardiesse si rare et si désiré, qui unit et rassemble le plus de perfections que la nature puisse accorder pour former un grand homme de uuerre.
Seite 227 - ... fonds qu'ils auraient dû employer à augmenter leurs flottes, leur marine vint à manquer des choses nécessaires, et les Anglais gagnèrent un ascendant qui les rendit vainqueurs dans les quatre parties du monde '. D'ailleurs les sommes excessives que Louis XV payait en subsides, et celles que...
Seite 227 - Prussiens , lorsque leurs affaires étoient dans un état désespéré : 3) la mort de l'impératrice de Russie , avec laquelle l'alliance de l'Autriche fut ensevelie dans un même tombeau ; la défection des Russes et l'alliance de Pierre III avec le roi de Prusse, et enfin les secours que cet Empereur envoya en Silésie. Si nous examinons d'un autre côté les causes des pertes que les François firent dans cette guerre , nous observerons la faute qu'ils commirent de se mêler des troubles de l'Allemagne.

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