Considérations sur l'histoire de l'Université de Louvain. (1425-1797).: Discours prononcé à la séance publique de la Classe des lettres de l'Académie royale de Belgique le 10 mai 1854

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Impr. H. Goemaere, 1854 - 99 Seiten
 

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Seite 32 - ... vaine formalité, je préférai la voie la plus prompte, celle de les acheter à Reims. Le voyage que je fis dans cette ville me convainquit de l'avilissement de son Université, et du mépris que méritaient tous ces établissements qui étaient moins une école de science qu'un marché de titres. On y vendait tout, et les degrés, et les thèses et les arguments. Je rougis pour les docteurs qui...
Seite 93 - de veiller » exactement à tout ce qui peut intéresser la direction, la discipline, « la police et les études de l'Université, à l'effet de quoi le recteur, » les doyens des facultés, ainsi que tous autres membres et suppôts « de l'Université, seront tenus de lui donner d'abord les notions et » les informations qu'il leur demandera, afin que, sur son rapport, '•' Son Altesse Royale puisse ensuite y disposer comme il appar
Seite 6 - ... pour la gloire du pays? Un peuple qui a foi dans son avenir aime et honore tout ce qu'il ya de grand et de noble dans son passé ; il aime , comme une des conditions de son existence , tout ce qui le relève aux yeux de l'étranger.
Seite 69 - « 10. Item, à condition et non autrement, que pour estre icelle la principale et de plus grandes obligations sur toute autre, que tous les enfans et descendans desdits marians, imitant la piété et religion qui reluict en iceux, devront vivre et mourir en notre sainte foy catholicque, comme la tient et enseigne la sainte Église romaine ; et avant prendre la possession desdits Pays d'embas, en auront à prester serment, en la forme qui se trouve couchée après cet article ; et au cas (que Dieu...
Seite 43 - Lambinet, font foi que l'on doit, en grande partie, les progrès et la propagation de l'imprimerie aux universités, où se trouvait le plus grand nombre de savants, et aux monastères et aux églises cathédrales qui étaient dépositaires des manuscrits les plus précieux de l'antiquité.
Seite 10 - ... observer que l'Université avait largement contribué à faire surgir, au-dessus des dissidences et des luttes de l'esprit provincial , la grande et puissante idée de l'unité nationale. « Pour acquérir la science, » dit-il, le Belge n'avait pas besoin de se rendre à grands frais » dans les pays étrangers. Un établissement national florissait * au milieu de nous. La jeunesse de nos diverses provinces se » réunit en foule à Louvain. En puisant aux sources d'un même » et unique enseignement...
Seite 27 - Neny, se rap» pelant que feu le baron Van Swieten a puisé ses pre» mières instructions dans l'université de Louvain, m'a •» fait remettre et m'a ordonné de distribuer entre vous » une quantité de médailles qu'elle a fait frapper en l'hon» neur de cet homme célèbre Cette nouvelle preuve de » la protection éclairée que Sa Majesté accorde aux scien...
Seite 96 - Pendant près de deux siècles, laps de temps immense dans la vie d'un peuple, elle enseigna, comme si Bacon, Galilée, Descartes, Newton , Locke, Leibnitz et tant d'autres génies n'eussent jamais existé. Pendant ces deux siècles, elle façonna le pays à son esprit; aussi la nation en fut-elle l'image fidèle. Je le dis avec douleur, les provinces belgiques, qui donnèrent tant de preuves d'intelligence, et qui, pendant le XIVme, le XVme, le XVIme et la moitié du XYII°" siècle, fournirent...
Seite 10 - L'unité et les tendances sociales de - cet enseignement comblaient en quelque sorte ,• l'abîme infranchissable de la diversité et de - l'incohérence de l'esprit provincial ; peu à peu, - par un lien nouveau, le germe du sentiment - de l'unité nationale se formait et se dévelop...
Seite 73 - J'espère, dit Morillon, que soubs le duc de Mcdina Celi les » affections du peuple retourneront , ce que ne se fera jamais soubs » Albe , estant il trop abhorré et réputé pour un homme qui n'a ny » foy ny loy , et certes, il ne faut espérer rien de luy ; la présomption » et l'orgueil est trop grand. Il ne veut croire auleun conseil.

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