Histoire de l'Université de Paris, Band 1

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Typ. de Firmin Didot frères, 1844 - 390 Seiten
 

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Seite 209 - ... réduire par les armes. Une taxe pour subvenir aux frais de la guerre fut imposée sur tout le peuple; l'Université refusa d'y contribuer en invoquant ses priviléges, et l'on prétend même qu'elle alla jusqu'à dire que lorsqu'on abusait de l'autorité d'un roi pour opprimer ses sujets par des exactions injustes, ce pouvait être un motif de secouer le joug et de déposer le monarque 2.
Seite 140 - ... avocat général , fut l'organe des accusateurs du clergé. Dans une assemblée nombreuse composée du roi , des princes , des barons, du haut clergé de France , et où l'Université assistait , il prononça un long discours , ayant pour texte , selon l'usage du temps , ces paroles de l'Évangile: Rendez à César ce qui esta César, et à Dieu ce qui est à Dieu ', et il articula soixante-six griefs. Les conclusions de l'avocat général ne furent pas suivies d'un jugement, mais cette époque...
Seite 212 - On a dit publiquement que l'Université parlait ainsi « par haine, et sur le témoignage de cinq ou six per« sonnes ; mais vous savez qu'elle n'a pas coutume de « prendre ses informations de la sorte, elle n'a rien « dit qui ne soit clair et notoire ; mais cela ne leur « donnera pas gain de cause , car l'Université ne se « taira pas parce qu'ils le veulent ' » II signala ensuite les auteurs de ces désordres , dont plusieurs étaient dévoués au duc d'Orléans. Celui contre lequel les attaques...
Seite 100 - A la prière des sergents d'armes, monsieur saint Loys fonda cette église et y mist la première pierre, Ce fust pour la joie de la vittoire qui fust au pont de Bovines, l'an 121 4.
Seite 209 - Sire, vous êtes tenu de mettre la paix dans votre « maison ; et le meilleur conseil qu'on puisse vous donner, « c'est d'exclure à la fois ces deux princes de leur prétention « au gouvernement; il vous appartient à vous seul. Rcn« voyez-les dans leurs seigneuries commander à leurs sujets, « voilà le seul moyen de rétablir le calme.
Seite 30 - Rome , dit le moine d'Angoulême , son historiographe , des maîtres de l'art de la grammaire et de celui du calcul , et il les conduisit en France , en leur ordonnant d'y répandre le goût des lettres ; car , avant le seigneur Charles , il n'y avait en France aucune étude des arts libéraux.
Seite 68 - ... protéger. Il avait senti que les parents confieraient mal volontiers leurs enfants à un gouvernement qui n'était pas le leur, s'ils devaient craindre que , pour tous les écarts de jeunesse, ils fussent soumis à la justice, ou des seigneurs des fiefs , ou des prévôts des villes, dont on connaissait la vénalité, la partialité et la cruauté 2.
Seite 162 - Les clercs où a (qui ont) sapience, disait-il, on ne peut trop honorer, et tant que sapience sera honorée en ce royaume, il continuera à prospérité, mais quand déboutée y sera, il décherra ». Charles V a réuni une magnifique « librairie », point de départ des grandes collections royales.
Seite 83 - et vous commandons, par ces présentes, d'ab« diquer entièrement une telle folie, et d'en« seigner désormais la théologie dans sa pureté, «sans aucun ferment de science mondaine, « n'adultérant point la parole de Dieu par les « fictions des philosophes. » (i) II semble que les docteurs de Paris , cédèrent aux exhortations de Grégoire IX , et renoncèrent aux études des lettres et de la philosophie; le seul chancelier de l'Université, Philippe...
Seite 33 - Rheims, et beaucoup d'autres , ne s'étaient pas rendues moins célèbres ; on y enseignait les sept arts libéraux : la grammaire, la dialectique, la rhétorique, l'arithmétique, la géométrie, l'astronomie et la musique, que l'on...

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