Militär-Wochenblatt, Band 32

Cover
E.S. Mittler., 1848
 

Andere Ausgaben - Alle anzeigen

Häufige Begriffe und Wortgruppen

Beliebte Passagen

Seite 126 - SM me dit qu'elle tenait strictement les stipulations des traités; qu'il n'existait absolument aucun commerce, aucune relation même , avec les Anglais ; qu'encore dans le dernier conseil, quatre vaisseaux dont les papiers n'avaient pas été en règle avaient été condamnés ; que le commerce sous pavillon neutre n'était pas considérable ; que les cargaisons de trois ou quatre vaisseaux faisaient beaucoup de bruit, parce que les petits...
Seite 126 - Majesté ; que, comme ministre, il me serait permis de dire qu'il me semblait que la guerre ne commençait pas sous des circonstances heureuses pour la Russie , son aile gauche étant encore engagée avec les Turcs ; que l'empereur Napoléon avait des bases établies sur l'Oder et la Vistule ; que la Russie , au contraire, avait une grande frontière à couvrir, et aucune place de conséquence , etc.
Seite 126 - ... hommes sous les armes, cette démarche n'avait pas l'air de faiblesse , mais d'un dernier pas pour le maintien de la paix , et que la dignité d'un grand monarque semblait plutôt exiger une telle démonstration pacifique , qu'elle ne paraissait pouvoir...
Seite 125 - ... fût le résultat ; que le printemps approchait et faisait craindre* que les hostilités ne pussent être commencées avant que cette personne ne fût partie de Pétersbourg. Quelques jours après, dans une conférence que j'eus avec le comte de...
Seite 125 - Czentockau ; que le rassemblement des troupes russes était donc plutôt la suite des armemens de la France qu'une mesure guerrière de la part de la Russie , attendu que la réunion d'une masse de moyens militaires pouvait être appelée avec plus de raison un armement que le rassemblement d'une armée qui ne passe pas les frontières de...
Seite 127 - ... sur un point; il faudra les disperser par corps pour pouvoir les nourrir, et la défensive donne, sous de tels rapports, de grands avantages au défenseur, comme elle fait naître, à celui qui attaque, des obstacles propres à mettre aux entreprises des plus grands génies, des bornes insurmontables, si celui qui se défend adopte un...
Seite 125 - Turquie , comme l'empereur me l'avait dit , il fallait d'autant plus souhaiter que cette paix se fit bientôt. M. de Romanzow me répondit que l'empereur avait donné sur l'arrangement avec la Porte de nouvelles instructions qui étaient parties dernièrement ; que les négociations n'avaient été que suspendues , mais que les plénipotentiaires des deux puissances étaient restés ensemble , et qu'il espérait avoir bientôt la nouvelle de la conclusion de la paix.
Seite 125 - ... liens d'amitié qui existaient entre les deux souverains, que par l'intérêt de son État qui souffrirait plus que tout autre du fardeau de la guerre, puisqu'il était à prévoir que la Prusse serait, dans tous les cas , le pays par lequel les différentes armée» passeraient, si elle ne devenait même le théâtre de leurs opérations.
Seite 126 - Je répondis à cela que la situation de l'Europe exigeait que l'on s'élevât , dans ce moment , au-dessus de toutes les petites considérations , et .que le cœur magnanime de l'empereur donnait la certitude qu'il en agirait ainsi ; que la conservation de la paix était un si grand but , que rien de ce qui pouvait y conduire ne me paraissait au-dessous de sa dignité ; qu'avec...
Seite 127 - ... avec l'existence de la nation , car , il faut le dire , cette existence tient en partie au commerce , la paix sera conservée ; car , ni l'empereur , ni la nation , ni même les alentours de la cour, personne ne souhaite ou demande la guerre ; mais , la guerre commencée , il ne faut pas se le celer, la lutte sera terrible, et les Russes se battront en furieux.

Bibliografische Informationen