Théophile de Viau: Sein leben und seine werke. (1591-1626) Litterarische studie

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H. Welter, 1897 - 320 Seiten
 

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Beliebte Passagen

Seite 189 - Je verrai ce touffu jasmin Qui fait ombre à tout le chemin D'une assez spacieuse allée, Et la parfume d'une fleur Qui conserve dans la gelée Son odorat et sa couleur.
Seite 173 - J'aime un beau jour, des fontaines claires, l'aspect des montagnes, l'étendue d'une grande plaine, de belles forêts; l'Océan, ses vagues, son calme, ses rivages; j'aime encore tout ce qui touche plus particulièrement les sens : la musique, les fleurs, les beaux habits, la chasse, les beaux chevaux, les bonnes odeurs, la bonne chère...
Seite 203 - La semblance de leurs beautez, II sent renouveller sa flame, Errant avec des faux plaisirs Sur les traces des vieux desirs Que conserve encore son ame.
Seite 206 - Pour moi, je pense vous avoir déjà écrit que je ne le tiens coupable de rien, que de n'avoir rien fait qui vaille au métier dont il se mêlait.
Seite 190 - Déjà la diligente avette Boit la marjolaine et le thym, Et revient riche du butin Qu'elle a pris sur le mont Hymette. Je vois le généreux lion Qui sort de sa demeure creuse Hérissant sa perruque affreuse Qui fait fuir Endymion.
Seite 177 - Sont vrayment un mystere où je ne pense pas. La sotte antiquité nous a laissé des fables Qu'un homme de bon sens ne croit point recevables , Et jamais mon esprit ne trouvera bien sain Celuy-là qui se paist d'un fantosme si vain , Qui se laisse emporter à des honteux mensonges Et vient, mesme en veillant, s'embarrasser de songes.
Seite 203 - Laissent évanouir leur ombre. Parfois dans une claire nuit Qui du feu de leurs yeux reluit Sans aucun ombrage de nues, Diane quitte son berger Et s'en va là-dedans nager Avecques ses étoiles nues.
Seite 167 - Voy la condition de ta sale naissance, Que, tiré tout sanglant de ton premier séjour, Tu vois en gémissant la lumière du jour ; Ta bouche n'est qu'aux cris et à la faim ouverte. Ta pauvre chair naissante est toute descouverte, Ton esprit ignorant encor ne forme rien Et moins qu'un sens brutal sçait le mal et le bien.
Seite 216 - L'amour craint tout engagement, II ne peut souffrir de limite, Qui veut le captiver, l'irrite, II ne se plait qu'au changement.
Seite 203 - Là n'étend point ses plis mortels Ce monstre de qui tant d'autels Ont jadis adoré les charmes, Et qui d'un gosier gémissant Fait tomber l'âme du passant Dedans l'embûche de ses larmes.

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