Neue Folge der "Markischen Forschungen" des Vereins für Geschichte der Mark Brandenberg, Band 15

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1902
 

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Seite 127 - L'histoire, la politique et la morale devinrent mes seules occupations : je voulais accoutumer insensiblement le public à me regarder comme un esprit sérieux et propre aux affaires. J'ai eu toute ma vie le talent des transitions,, qui pour être bonnes doivent être insensibles. Je dois ajouter à l'article du chapitre de Lyon que, si j'étais longtemps resté dans le ministère, j'aurais proposé au Roi de réunir le revenu de plusieurs maisons monacales soit d'hommes, soit de filles...
Seite 127 - J'avais changé d'état, je changeai de vie : mon esprit, qui, dans le temps de mon oisiveté, s'était occupé d'ouvrages de pur agrément, s'attacha uniquement aux affaires. Les amusements de ma jeunesse me parurent des songes, et je doutais quelquefois moi-même d'en être l'auteur. Ma conversion à cet égard a été si sincère, que j'ai perdu même le goût et le talent que j'avais pour la poésie,: ce n'était que par accident, pour charmer mes ennuis ou mes chagrins, que j'avais donné carrière...
Seite 139 - Mémoire sur les produits du règne, minéral de la monarchie, prussienne et sur les moyens de cultiver cette branche de l'économie politique; Berlin, 1786, in-4*.
Seite 124 - La marquise n'avait aucun des grands vices des femmes ambitieuses ; mais elle avait toutes les petites misères et la légèreté des femmes enivrées de leur figure et de la prétendue supériorité de leur esprit : elle faisait du mal sans être méchante , et du bien par engouement ; son amitié était jalouse comme l'amour, légère, inconstante comme lui, et jamais assurée.
Seite 129 - Bernis soit un galant homme qui a de l'esprit, la conversation agréable et des talents, je doute cependant qu'il ait la tête assez forte pour suffire à un département si important que celui des affaires étrangères, surtout dans un temps aussi épineux que celui-ci.
Seite 131 - ... et pouvait lui en faire encore. Je compris, par ce qui me fut dit, que l'alliance du roi de Prusse pesait au Roi, tant à cause de la différence des religions qu'à cause des propos peu mesurés que le roi de Prusse avait souvent tenus sur son gouvernement et sur des objets relatifs au Roi, Je vis qu'on était un peu choqué du ton léger que le marquis de Brandebourg prenait avec une couronne telle que celle de France.
Seite 74 - ... pas été malheureux; peut-être aujourd'hui « serais-je plus habile et cependant infortuné. Ja« mais homme sensé, surtout avançant en âge, ne « compromettra sa réputation dans une carrière si « hasardeuse, s'il peut s'en dispenser.
Seite 42 - V , il se sépara d'elle eu lui disant :,Vous êtes heureuse, ma nièce , vous allez vous établir dans un pays où. vous trouverez tous les avantages attachés à la royauté, sans aucun de ses inconvéniens.
Seite 123 - VE il y eût aussi quelque chose qui marquât la reconnoissance et la considération de la Cour et du ministère pour elle. Il est certain que c'est à elle que nous devons tout, et que c'est d'elle que nous devons tout attendre pour l'avenir. Elle veut qu'on l'estime et elle le mérite en effet. Je la verrai plus souvent et plus particulièrement lors que notre alliance...
Seite 126 - Dès que je fus membre de l'Église de Lyon, je renonçai à la fréquentation des spectacles de la cour et de la ville : ce sacrifice me coûta beaucoup. J'en fis un autre qui me parut moins pénible, ce fut d'abandonner le genre frivole de la poésie. L'histoire, la politique et la morale devinrent mes seules occupations : je voulais accoutumer insensiblement le public à me regarder comme un esprit sérieux et propre aux affaires47.

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